Je m'en suis allé.
Je m’en suis allé,
Sur ces terres oubliées
A l’abri des ombreuses retraites,
Délivrer mon âme de poète.
J’aurais voulu aller au bord du ruisseau,
Voir danser l’herbe
Sous les attaques acerbes
D’un ciel, symbole de mes maux.
Oh toi, douce vie,
Laisse-moi savourer sa chair
Doublée de ses baisers infinis.
Rien ne me serait plus chère
Que de voir briller dans ses yeux de feu,
Le plaisir de nous voir tous deux.